Réflexion sur le cours

Le cours Développement de systèmes d’enseignement et de formation est le troisième et dernier d’une série de cours obligatoires dans le cadre du DESS en Technologie éducative (TEN-7001, TEN-7006 et TEN-7015). J’ai suivi ce cours à la session d’automne 2020, dans un contexte que tous reconnaîtront comme éprouvant, en raison de la pandémie de COVID-19. Il est vrai qu’en faisant mon choix de cours pour la session alors que la pandémie était déjà présente au Québec depuis plusieurs mois, je me disais que mes activités devaient suivre leur cours, mais c’était sans connaître comment évoluerait la situation au cours des mois suivants. Ce contexte important a donc teinté mon apprentissage et a été considéré dans le développement de notre prototype de formation mobile.

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Socio-constructivisme

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Tout comme dans le cours précédent, l’enseignante m’a fortement inspirée par ses stratégies d’enseignement innovantes, en ayant pour pierre d’assise le constructivisme et le connectivisme comme théories d’apprentissage principales. En effet, l’apprentissage des étudiants s’appuyait fortement sur l’autoformation des logiciels de base pour le projet principal de développement du cours, soit un prototype de quinze minutes d’une formation mobile. Les logiciels à expérimenter étaient Adobe Photoshop, Adobe Illustrator, Camtasia, Screencast-O-Matic, Articulate Storyline 360 et l’application Tik Tok. Les essais et découvertes devaient être commentés et partagés sur le forum dédié au journal d’autoformation sur la page du cours. Par cette expérience, les observations et les conseils des étudiants servaient à d’autres afin de pousser plus loin l’apprentissage, ce qui correspond au socio-constructivisme. Ce fut une excellente idée de la part de l’enseignante. Toutefois, du point de vue de l’étudiant épuisé par une année de pandémie mondiale, cette expérience demandait beaucoup d’implication pour qu’elle soit réellement bénéfique. En ce qui me concerne, je n’ai pas été en mesure de m’impliquer autant que je ne l’aurais voulu dans cette autoformation, étant dans l’obligation d’écouter les limites que m’imposaient mes ressources limitées d’énergie.

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Rétroactions des collègues

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Après la publication du pitch de présentation de la formation mobile, puis à la publication du prototype de la formation, les étudiants du cours ont eu quelques jours pour visionner le contenu et publier des rétroactions comprenant des aspects réussis et des aspects à améliorer, avec idéalement des suggestions permettant d’apporter les améliorations. Nous avions ensuite l’occasion de nous baser sur ces commentaires reçus afin d’apporter des corrections à notre projet et à le publier à nouveau.

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Cet exercice hautement pédagogique a également contribué à l’expérience socio-constructiviste du cours. En effet, en plus d’encourager les étudiants et de confirmer les éléments qu’ils soupçonnaient peut-être déjà comme étant moins bien réussis (ce fut mon cas, du moins), les trucs et suggestions des étudiants ont fortement contribués à trouver la solution à une problématique rencontrée pendant la création du projet.

Pour le pitch, plusieurs commentaires faisaient état de la bonne idée de la formule vidéoconférence, mais du fait que de voir tous les participants en même temps créait un bruit et nuisait à la concentration de celui ou celle qui écoutait le pitch. Nous avons donc modifié en refilmant quelques parties de l’échange et en ne présentant que deux personnes à la fois, plutôt que cinq comme dans la première version.

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Pour le prototype de formation mobile, la majorité des commentaires publiés par les étudiants nous a permis de confirmer que notre vidéo Tik Tok n’était pas au point, ce que nous soupçonnions déjà. Nous l’avons refait en tenant compte des propositions reçues, en ajoutant de la narration et en repensant la façon de présenter le contenu que nous voulions faire passer par ce vidéo. Une autre amélioration majeure issue des commentaires reçus fut une uniformisation générale du design et de la narration. Au niveau du design, les boutons et les couleurs manquaient parfois d’uniformité, ce qui fut corrigé pour la version finale. Enfin, pour permettre une meilleure compréhension de la théorie présentée, des modifications ont été apportées à la présentation de la première mise en situation pour offrir un meilleur accompagnement à l’apprenant.

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Collaboration en équipe

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À plusieurs reprises, l’enseignante a utilisé la classe inversée comme stratégie comme stratégie pédagogique, proposant aux étudiants des ateliers en équipe au cours desquels ils ont eu à créer des exemples de divers concepts graphiques étudiés dans les lectures obligatoires. Cet exercice fut positif pour moi et m’aida à consolider mes apprentissages tout en me motivant. J’ai même eu l’idée de rassembler certains des concepts graphiques appris pour construire une courte formation pour les enseignants de niveau collégial, dans le cadre de mes fonctions professionnelles de conseillère pédagogique. Ces notions pourraient être utiles pour l’enseignement à distance, puisque les enseignants doivent capter l’attention de leurs étudiants à l’aide de présentations dynamiques maximisant les informations pouvant être retenues.  

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Toutefois, la collaboration principale en équipe fut celle autour du projet de formation mobile. Au début de la session, le pitch (comme un pitch de vente) fut agréable à faire, même si nous nous sommes rapidement aperçus que nous étions tous les cinq assez débutants en ce qui a trait aux outils numériques. Nous avons eu pour idée d’enregistrer une conversation ZOOM entre nous afin de parler de notre projet et d’utiliser celle-ci comme corps principal du pitch. Nous avons ajouté une introduction dans laquelle nous pouvions voir l’école pour laquelle nous voulions créer notre formation, et notre collègue Collin a eu la bonne idée de terminer par un rap résumant notre concept.

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La création du prototype annoncé dans notre pitch fut assez épuisante, puisque tous les membres de l’équipe semblaient au bout de leurs ressources. Lors de nos rencontres d’équipe, les propositions se faisaient à l’arrachée, tout comme la répartition des rôles et tâches de chacun. Je me suis nommée volontaire pour faire la majeure partie de la création technique sur le logiciel Storyline. J’ai beaucoup apprécié découvrir celui-ci, que j’ai trouvé prometteur au niveau des possibilités. J’ai toutefois eu à faire beaucoup de lectures, principalement les articles publiés sur la communauté en ligne d’Articulate, et à regarder plusieurs tutoriels afin de bien comprendre les différentes fonctionnalités du logiciel. Mes coéquipiers m’ont soutenue en me fournissant le contenu théorique à utiliser, les images originales et le vidéo Tik Tok à inclure à la formation. Au bout du compte, je suis assez fière du résultat, considérant mon niveau d’aisance initial avec les outils technologiques.